Soirées pas banales

Hier soir, j’étais en train de boire seul dans mon lit. La vie était belle. Ou c’est peut-être que je ne tiens pas l’alcool. Pourtant au départ, l’idée de prendre un verre, c’était pour noyer mon chagrin. Mais au quatrième, je me demandais quel était le chagrin que j’ai voulu noyer. C’est que ça a marché, bon sang! Mais le truc, c’est qu’il fallait s’arrêter au sixième. Parce qu’au septième, mon chagrin m’a entrainé avec lui au fond de la bouteille…

Je ne suis pas alcoolique. Je ne bois que socialement et quand je déprime. Le truc c’est que les fois où je ne déprime pas seul chez moi avec ma bouteille, je suis en soirée avec les potes. Et il m’arrive même de déprimer dans ces soirées là! Elles sont rares, les soirées pas banales où je ne déprime pas.

Je me souviens encore de cette soirée chez un pote. Au rythme que l’alcool coulait, j’avais l’impression qu’on ne buvait pas mais c’était plutôt l’inverse. C’était l’alcool qui nous engloutissait. À un moment de la soirée, je suis sorti pisser dehors. Il y avait des chiottes à l’intérieur mais je me disait qu’elles seraient occupées ou trop sales. J’étais donc dehors dans un coin de la cour en train de pisser quand une fille sortie de nulle part_ peut-être était elle tombée du ciel_ m’a dit: tu te masturbes ou t’es en train de pisser?

_ En fait, je suis sorti pisser mais là, je t’attendais.

Et elle me prit la main, celle qui tenait ma verge, me regarda dans les yeux et demanda: maintenant que je suis là, on fait quoi?

_ Tu tombes du ciel et me demandes ce qu’on fait? Je croyais que les célestes savaient ce qu’ils voulaient.

_ Tais-toi et suces moi lentement.

Je n’aime pas qu’on me dicte ce que je dois faire encore moins comment je dois le faire. Mais il y a de ces ordres qu’on ne désobéit pas. Je me suis senti soldat. Pire même, esclave. Et comme un dévoué, j’étais déjà à genoux ma tête entre ses jambes. Ma surpise quand j’ai remarqué qu’elle n’avait pas de culotte sous sa robe. Ma langue parcourait chaque courbe et recoin de sa chatte comme si elle craignait qu’une partie ne se sente délaissée. Elle gémissait, s’accrochait à mes cheveux. Elle criait mon nom. Je la sucais et la doigtait en même temps. Parfois je m’étouffais, m’aggrippait à ses fesses. Et elle a fini par jouir en m’éclaboussant le visage.

J’étais en feu. Excité. Ma queue était resté tout ce dehors. J’avais envie d’être en elle. Je me suis levé et j’ai essayé de la retourner pour la prendre en levrette mais madame me regarda décontenancée.

_ Quoi? Dis-je comme un enfant qui a peur d’avoir merdé.

_ Calme tes ardeurs, cowboy. On va pas baiser ce soir.

_ Quoi? Ça s’arrête là?

_ J’en ai bien peur. Peut-être une autre fois. On se reverra. Va rejoindre tes potes.

Je remis ma queue dans mon jeans, décu. Je suis allé rejoindre mon ami, Allah. Je lui ai raconté ce qui venait de m’arriver. Il éclata de rire en me disant que j’ai peut-être trop forcé sur l’alcool. Il me dit qu’on était seul dans tout l’appartement et que la seule femme qu’il y avait était morte, deux mois de cela. Que c’était une femme un peu ronde qui adorait porter des robes.

_ Tu dois te souvenir d’elle, me lanca-t-il à la fin. Une fois, je te l’avais présentée.

Et je me suis dit qu’Allah avait forcément raison. Je ne lui avais pas dit mon nom ce soir. Pourtant, elle le criait entre chaque gémissement…

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